Encore un week-end chargé pour le ski club gap bayard!
L’équipe des U13 U15 était sur une compétition à Ceillac. ça skiait fort et en plus il fallait tirer 10 cibles à la carabine! La tabaze à ski a fonctionné puisque les deux tops 10 sont encore glanés par Valentine (7) et Jeanne (8). Bien joué les filles. Carton plein, plein dans le mille ou tout noir, tir aux pigeons… Et si y’avait pas eu le soleil dans les yeux, et si la carabine n°8, et si l’oiseau n’avait pas piaillé. Et si et si. Le biathlon, ce côté amusant du fond, puis tout aussi exigeant. Mais avec ces quelques trucs en plus, dispendieux en masse. Pas en masse graisseuse nooon, en masse énergétique.
En plein dans le Mille, Jérémie était en Finlande pour une petite course appelée justement Finlandia, un monument de la wordloppet comme peu l’être Milan San Remo au cyclisme. Au turbin tout le début de course, il devait se résoudre à flancher sur la fin, pour finir 12ème. Il remporte tout de même le prix Kyrienka, car Vasil toujours rouler même quand jambes usées. Un bon résumé (et vidéo ou le public submerge le journaliste!) figure ici (comme d’hab).
Nous étions bien sûr également au fameux Samse National Tour des Pyrénées. Seulement 7h de route pour l’échauffement mais à l’arrivée une belle contrée, avec peu de neige, du soleil et des montagnes. Mais c’est pas pareil. Non non rien à voir. Là bas, il est courant de voir un espagnol courir après un cerf et tomber dans un lac. d’eau chaude. OK passons. A peine 15°, les bonnets étaient donc de sorties, tout comme notre fart préféré, la poussette poussette poussette bleue ! Louis prend un belle 7è place sur l’indiv’ skate et Nathan prend la 15ème. Pour Olivier, le dos dans le dur, la 25ème place ne l’a pas suffit, il devra être DNS sur la poursuite, pas un cadeau cette fichue DNS. Une poursuite dans le dur également pour Louis et Nathan qui reculent mais non sans une âpre résistance (10è et 23è). DEnts serrées, bave au menton, puis sur les gants (évidemment), cuisses aux chalumeau… Pendant ce temps, nos autres athlètes s’occupaient de tabazer sans regarder derrière. Et derrière, il y a toujours eu une bonne âme pour sauver nos résultats! Bravo donc, les Jules, Victor, Chloé, Tom, Dorian et Ben! Qui en classique, un peu plus qu’en skate ont su faire parler la poudre. Mais noooon, pas la cera… Maaais nooon, pas la poudreuse… La poudre du fusil quoi! …Noooooon pas le biathlon… Bon, la prouesse principale a bien sûr été de trouver le fartage idéal tout en participant aux courses, merci aux aides farteurs qui en ont foutu de partout dans les gants. Et également sur la terrasse du gîte d’Edwige et Jean Marc (une excellente adresse pour vos vacances nature dans la vallée sauvage des Garotxes). Résumé et résultats complets du SNT ici
Un grand moment de plaisir
Pour le reste, rien ne change de d’habitude, le ski de fond reste un sport trop exigeant, qui met en lumière uniquement les meilleurs, et qui demande cette force d’abnégation, surtout lorsque les bouchons de klisters tombent dans l’herbe ou lorsque ton pote met à sécher ses gants dans lesquels il a bavé toute la course. Le SNT a encore produit son lot de PLS en agonie en bord de piste. Faute à la chaleur intense? Faute à l’altitude démesurée de 1900m qu’une vache jurassienne n’en ferait plus son comté? Faute à la 5ème place des français en team-sprint aux championnats du monde? Et si et si.
Et si j’avais allongé un peu là… Et si j’avais pas regardé l’écureuil traverser la piste. Et si je m’étais fait un tout petit peu plus mal? Nous aussi on a nos « et si », c’est vrai.
Tout ça pour finir face à la mer après des musiques, disons… fatales.